5 astuces pour bien organiser la période des vacances (partie 2 de 2)

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Négocier un accord raisonnable avec les travailleurs, penser au contrat de remplacement ou encore recourir à l’interim sont des possibilités à envisager pour éviter que les périodes de vacances, souvent plus longues en été, n’entravent le bon fonctionnement des entreprises. Mais ils existent encore d’autres astuces pour les employeurs ...

Et une des plus courantes, c’est de faire appel à un étudiant. Sous certaines conditions, ce genre de prestations est d’ailleurs moins onéreux. En effet, si une cotisation de solidarité de 8,13 % est d’application, aucun précompte professionnel ne sera dû.

Quelles sont les conditions à respecter pour bénéficier de cette cotisation de solidarité avantageuse et de cette exemption de précompte professionnel ?

Premièrement, l’étudiant doit être occupé sous un contrat de travail étudiant écrit et portant les mentions obligatoires. Ensuite, l’étudiant ne peut pas travailler plus de 475 heures par année civile. Mais ces heures à prester peuvent être déterminées librement avec l’employeur.  L’occupation doit également avoir lieu  en dehors  des périodes de présence obligatoire de l’étudiant aux cours ou autres activités. Pour terminer, l’employeur doit avoir effectué la déclaration DIMONA à temps.

N’hésitez pas à télécharger un modèle de contrat étudiant : www.groups.be/documentsenligne.

Une autre possibilité, c’est d’augmenter les prestations du travailleur avant ou après ses vacances.

Et cela est possible grâce aux heures supplémentaires à prester sur une base volontaire. Chaque travailleur peut prester jusqu’à 100h supplémentaires par an. Ce seuil peut atteindre 360 heures par an, sous couvert d’une convention collective de travail. De cette façon, votre travailleur pourra mettre les bouchées doubles avant ou après son absence. Aucun accord d’un organe interne ou externe n’est requis pour ce type d’heures supplémentaires et aucune raison particulière ne doit les justifier. Vous devrez toutefois conclure une convention écrite avec le travailleur concerné mentionnant, entre autres, le caractère volontaire de la démarche avant la prestation de ces heures supplémentaires. Cette convention doit être renouvelée tous les 6 mois. Bon à savoir, ces heures supplémentaires sont soumises à un régime fiscal avantageux.

Pour les travailleurs à temps partiel, il existe également la possibilité de prester des heures complémentaires…

Ce concept recouvre toute prestation effectuée par le travailleur à temps partiel en dehors de son horaire. Ces heures doivent être reprises dans le document de contrôle des travailleurs à temps partiel. En principe, ces heures donnent droit à un sursalaire. Il existe cependant un crédit d’heures complémentaires pouvant être prestées sans sursalaire ! En conclusion, si le travailleur à temps partiel l’accepte, vous pourriez donc temporairement augmenter la durée de ses prestations avant ou après ses vacances, moyennant un avenant au contrat de travail.