03 Classification professionnelle

(Sous-)Commission paritaire n°:
130.00.00-02.00

Mise à jour: 21/04/2009
Début de validité: 01/10/2007

Une convention collective de travail relative à la classification sectorielle de fonctions dans les entreprises de presse quotidienne a été conclue le 18 octobre 2007 au sein de la Commission Paritaire de l'Imprimerie, des Arts Graphiques et des Journaux. Elle a été rendue obligatoire par un arrêté royal du 6 février 0209 et publiée au Moniteur belge du 14 avril 2009.

Nous vous donnons ci-après le texte intégral de cette CCT.

Article 1er

La présente convention collective de travail s'applique, conformément à la loi du 5 décembre 1968, d'une part, aux entreprises relevant de la compétence de la Commission Paritaire de l'Imprimerie, des Arts Graphiques et des Journaux et confectionnant un ou plusieurs journaux quotidiens dans l'ensemble de l'entreprise ou dans un ou plusieurs départements de celle-ci, et, d'autre part, à tous ses travailleurs et travailleuses (ci-après dénommés travailleurs) dont les fonctions sont reprises aux annexes 4, 6 et 7 de la présente convention, compte tenu de la situation réelle en vigueur dans les entreprises.

Par journaux quotidiens, on entend les publications de presse d'information générale et spécialisée paraissant au moins 4 fois par semaine, accompagnées ou non de suppléments ou d'encarts.

Article 2

Le protocole d'accord visant l'instauration d'une classification de fonctions pour la CP 130 - secteur des journaux, conclu le 20/06/2002, repris en annexe 1., règle la manière et les procédures relatives à:

Article 3

La classification des fonctions se fait sur la base de la méthode ORBA et des critères et sous-critères utilisés par celle-ci, tels que décrits en annexe 2.

Article 4

Les fonctions de référence, dont les descriptions sont reprises en annexe 3, sont réparties en 10 classes, dont la liste figure en annexe 4.

Article 5

Au sein des entreprises, chaque employeur individuellement attribue aux fonctions réelles une classe de fonction dans le cadre de la classification sectorielle, selon la procédure d'insertion décrite en annexe 5.

Article 6

L'insertion des fonctions réelles dans la classification sectorielle de fonctions ne peut entraîner une modification du statut des travailleurs concernés et/ou de la commission paritaire compétente. La distinction entre ouvriers et employés est régie par la loi du 3 juillet 1978 relative aux contrats de travail.

Article 7

Les parties conviennent d'adapter les classes salariales et la structure de l'échelle barémique à la classification de fonctions.

Les modalités et accords y relatifs feront l'objet d'une convention collective de travail sectorielle spécifique, reprise en annexe 8.

Article 8

Le travailleur impliqué dans la procédure d'appel visée au point 3 du protocole d'accord du 20/06/2002 visant l'instauration d'une classification de fonctions ne peut subir un préjudice particulier suite à cette procédure.

Article 9

Cette convention collective de travail entre en vigueur le 1er octobre 2007 et est conclue pour une durée indéterminée.

Article 10

Cette convention collective de travail peut être dénoncée, en tout ou en partie, par une des parties signataires de la présente convention, moyennant un préavis de douze mois minimum, notifié par lettre recommandée à la poste adressée au président de la Commission paritaire de l'imprimerie, des Arts Graphiques et des Journaux et aux autres organisations signataires de la présente convention. La partie qui dénonce cette convention collective de travail motive son intention.

Rédigé en autant d'exemplaires qu'il y a de parties, et un exemplaire en vue du dépôt au greffe du Service public fédéral Emploi, travail et concertation sociale.

Annexe 1. Protocole d'accord Classification de fonction CP130 secteur des journaux

Annexe 2. Description méthode ORBA

Annexe 3. Description des fonctions de référence

Annexe 4. Classes de fonction

Annexe 5. Directives pour l'insertion des fonctions

Annexe 6. Fonctions reprises à l'ancien article IV de la convention collective de travail du 25 octobre 1995

Annexe 7. Liste des fonctions d'entreprise

Annexe 8. Modalités d'application de la nouvelle classification des fonctions et de la nouvelle structure barémique

Annexe 9. Exemples

Protocole visant l'instauration d'une nouvelle classification de fonctions sectorielle pour les travailleurs relevant du champ d'application de la convention collective de travail du 25 octobre 1995 fixant les conditions de travail dans les quotidiens belges, conclue en Commission Paritaire de l'Imprimerie, des Arts Graphiques et des Journaux

Les parties soussignées, d'une part,

OPTIMOR HRM Consultants Sprl, Bergensesteenweg 709A, 1600 SINT- PIETERS - LEEUW,représentée par Monsieur Jan DE GREVE

et d'autre part,

Le SYNDICAT DES EMPLOYES, TECHNICIENS ET CADRES (SETCA LE LIVRE ), rue Haute 42,1000 BRUXELLES,représenté par Messieurs Jean-Michel CAPPOEN / Philip DIERKENS,

La CONFEDERATION DES SYNDICATS CHRETIENS (CSC Construction et Industrie), rue de Trêves 31, 1040 BRUXELLES,représentée par Messieurs Eddy ELISABETH / Patrick VANDENBERGHE

et ensuite

L'ASSOCIATION BELGE DES EDITEURS DE JOURNAUX boulevard Paepsem 22, boite 7 1070 Bruxelles, représentée par Messieurs Chris DE STAERCKE / Filip VERBRUGGE / Raf VANDENBUSSCHE / Philippe NOTHOMB / Karel MERTENS / Bernard ESCOYEZ / Jacques VALEMBOIS

ont convenu ce qui suit:

TABLE DES MATIERES

Développer un instrument qui permettra aux employeurs et aux travailleurs de placer, de manière correcte et efficace, les fonctions exercées dans une classe de fonction.

L'application de la méthode ORBA permettra d'aboutir à une classification sectorielle acceptée par tous les intéressés.

Cette nouvelle classification de fonction formera la base de la politique sectorielle de rémunération. L'application de cette politique de rémunération ne fait cependant pas partie de ce 'protocole technique' mais ressort de la compétence exclusive des négociateurs sectoriels.

Un Comité de Pilotage sera institué lequel suivra l'ensemble du déroulement au nom de la CP 130.

Composition:

Le Comité de Pilotage remplit les tâches suivantes:

Le Comité de Pilotage a un caractère permanent dans l'intérêt de la procédure d'appel et de maintenance.

Les experts de classification de l'Association Belge des Editeurs de Journaux et des organisations syndicales ne sont pas membres du Comité de Pilotage mais peuvent être présents à ses réunions.

Ces experts de classification sont: Monsieur Deef Borloo (ACVConstruction et Industrie), Monsieur Benoit Elleboudt (SETCA-Le Livre) (ABEJ-BVDU).

Leurs tâches:

Les membres du Comité de Pilotage pourront désigner les experts sectoriels des entreprises du secteur, qui, à partir de leur expertise dans une activité précise suivront le projet. Ces experts sectoriels peuvent être sollicités à tout moment par le Comité de Pilotage afin de leur fournir les informations à partir de leur 'know how' concernant des thèmes spécifiques, (p.e. commenter (expliquer) le contexte des activités spécifiques, trouver les porte-parole précis, juger le contenu des descriptions de fonction, etc..).

Les membres du Comité de Pilotage, les experts de classification et les experts de section recevront une formation selon la méthode ORBA afin de pouvoir suivre et conduire tout le projet en pleine connaissance.

La mise en place du projet est discutée avec les membres du Comité de Pilotage. Il en résulte un protocole sectoriel.

Si une des parties soussignées souhaite apporter des modifications à ce protocole, une concertation préalable aura lieu avec tous les autres signataires.

En vue d'obtenir une collaboration optimale de tous les intéressés, une diffusion de l'information est nécessaire. Tous les intéressés devront en tout cas être informés du « pourquoi - quoi - quand - comment - qui ». Le Comité de Pilotage fixe les moments où cette information doit être diffusée.

La communication avec la base (tant les entreprises que leurs travailleurs) peut utiliser plusieurs canaux:

L'inventaire des fonctions comprend l'ensemble des fonctions constatées dans le secteur et une proposition des fonctions de référence à analyser.

Ces inventaires des fonctions seront réalisés par le Comité de Pilotage. Le Comité de Pilotage arrêtera (après consultation éventuelle des membres représentés) la liste des fonctions à analyser.

Avant de décrire les fonctions, divers éléments doivent être disponibles:

Les descriptions de fonction sont réalisées par les consultants OPTIMOR.

Les descriptions doivent correspondre aux directives principales ORBA et contenir au moins:

Pour la collecte de l'information sur la fonction et l'établissement des descriptions de fonction, différents moyens sont utilisés:

La description de fonction se passe en plusieurs phases:

Les fonctions approuvées sont analysées par OPTIMOR et estimées suivant le modèle d'analyse ORBA. Pour cela, il est fait usage du matériel de référence (paritaire) approuvé ORBA (NORM).

Le résultat de la pondération est présenté pour évaluation au propriétaire du système (YAWVN).

En vue de la pondération, les principes suivants doivent être respectés:

Ensuite, les responsabilités suivantes sont applicables:

Le résultat de l'analyse de fonction ORBA forme l'échelle des fonctions, c'est-à-dire le rangement du haut vers le bas des fonctions examinées, sur base de leur score ORBA.

Avec le Comité de Pilotage, une ou plusieurs classifications des fonctions sont étudiées. Ici se placent les souhaits quant au nombre de classes (catégories) et la hauteur de chaque classe, ce sont là des paramètres importants. Sur base de l'expérience en matière sectorielle d'ORBA, OPTIMOR est à même de présenter des propositions utiles.

La classification de fonctions sectorielle choisie (et les descriptions de fonctions y afférentes) sera présentée à la Commission Paritaire pour approbation.

Dès signature d'une C.C.T. traitant les salaires et les conditions de travail des travailleurs, la classification peut être mise en place.

Cela implique que les employeurs, dans un délai à convenir, devront introduire dans la nouvelle classification sectorielle les fonctions réellement exercées par leurs travailleurs. Chaque travailleur se verra signifier à quelle classe de fonction appartient la fonction qu'il (elle) exerce. En outre, le personnel se verra communiquer l'ensemble des fonctions, rangées dans chaque classe par ordre alphabétique.

Il est souhaitable que les employeurs et les organisations syndicales soient soutenus dans cette démarche, par exemple via des réunions d'information au cours desquelles la nouvelle classification et son usage leur seront exposés.

Les phases de procédures d'appel suivantes sont proposées par Optimor. Cette procédure sera cependant définitivement arrêtée ultérieurement par les partenaires sociaux.

Le travailleur qui désire aller en appel contre la classification de sa fonction peut signaler ses objections:

Le travailleur discute de ses objections avec son employeur. Cette concertation interne peut conduire à:

Le travailleur, assisté par un délégué syndical, débat de sa plainte avec l'employeur. Cette concertation interne peut conduire à:

Employeur, délégué syndical et/ou le travailleur peuvent faire appel respectivement à l'expert patronal en classification de fonction et à l'expert syndical en classification de fonction.

L'expert patronal en classification de fonctions conseille l'employeur:

L'expert syndical en classification conseille le travailleur et le délégué syndical:

L'employeur et le représentant syndical se consultent sur la plainte sur le lieu de l'entreprise.

Cette délibération peut amener à:

Le différend est porté à la connaissance de la commission sectorielle d'appel externe. Cette commission est composée des experts patronaux et syndicaux en classification de fonctions. La commission reçoit toute information sur le déroulement de la procédure d'appel.

Elle en fait l'examen et s'informe auprès du titulaire de la fonction et sa hiérarchie et, éventuellement, visite le lieu de travail. La commission peut également entendre l'employeur et le délégué syndical.

Sur base de l'information recueillie, cette Commission sectorielle d'appel externe émet un avis contraignant.

La classification de fonction sectorielle doit garder son actualité. Par conséquent il faut tenir compte des modifications et des évolutions dans le secteur (fonctions, structure, technologie, etc.). Ce processus dynamique évite un vieillissement rapide des descriptions de fonction, de la pondération et par conséquent de la classification sectorielle.

A l'initiative des membres du Comité de Pilotage une commission de maintenance est instituée.

La Commission de Maintenance se réunit annuellement ou à la demande de la partie intéressée. ABEJ-BVDU et les organisations syndicales rassemblent auprès de leurs membres respectifs l'information concernant les nouvelles fonctions, fonctions modifiées, etc. Sur base des constatations, il est convenu quels travaux d'actualisation seront à entreprendre.

Les classes barémiques, les barèmes de salaires y afférents, leurs suites financières et leur calendrier par rapport au changement de classe (augmentation ou diminution de classe) ne ressortent pas du présent protocole «technique». La conclusion sur les accords à ce sujet appartient à la compétence exclusive des négociateurs de la C.C.T.

Fait à Bruxelles, le 20/06/2002.

OPTIMOR HRM Consultants Sprl, Bergensesteenweg 709A, 1600 SINT-PIETERS-LEEUW,représentée par Monsieur Jan DE GREVE,

Le SYNDICAT DES EMPLOYES, TECHNICIENS ET CADRES (SETCA LE LIVRE ), rue Haute 42,1000 BRUXELLES,représenté par Messieurs Jean-Michel CAPPOEN / Philip DIERKENS,

La CONFEDERATION DES SYNDICATS CHRETIENS (CSC Construction et Industrie), rue de Trêves 31, 1040 BRUXELLES,représentée par Messieurs Eddy ELISABETH/ Patrick VANDENBERGHE

L'ASSOCIATION BELGE DES EDITEURS DE JOURNAUX, boulevard Paepsem, 22 boîte 7, 1070 Bruxelles,représentée par Messieurs Chris DE STAERCKE / Filip VERBRUGGE / Raf VANDEBRUSSCHE / Philippe NOTHOMB / Karel MERTENS / Bernard ESCOYEZ / Jacques VALEMBOIS

Ce chapitre reprend les aspects les plus importants de la méthode ORBA. Dans la vie professionnelle - au bureau et à l'usine -, dans les institutions, au sein du gouvernement, bref, dans toutes les organisations, il faut exercer des activités qui diffèrent par leur nature et leur contenu.

Si l'on veut obtenir une hiérarchie systématique des fonctions, il faut tenir compte de tous les aspects. Il faudra en outre comparer l'importance de ces différents aspects. II s'agit du principe d'évaluation de fonctions.

Les systèmes analytiques d'évaluation de fonctions visent:

On prend en compte "l'importance" des critères exigés vis-à-vis de l'exercice normal complet de la fonction. Les résultats de ces systèmes d'évaluation de fonctions ne constituent pas une mesure des prestations réelles ou des capacités des collaborateurs dans leurs fonctions.

L'évaluation des fonctions est une méthode destinée à déterminer des niveaux de fonctions, et non pas à juger les personnes dans l'exercice de leur fonction!

La hiérarchie obtenue est souvent utilisée comme auxiliaire lors de l'établissement des rapports de rémunération. Une méthode analytique d'évaluation des fonctions peut également être utilisée pour d'autres applications dans le domaine de l'organisation et de la gestion du personnel, notamment pour:

La méthode ORBA est une méthode d'analyse et d'évaluation de fonctions applicable globalement et qui peut être utilisée pour toutes les fonctions de la vie économique, indépendamment du niveau ou du domaine de spécialisation.

Une étude de fonctions réalisée sur base de la méthode ORBA se déroule en principe selon les phases suivantes:

Les fonctions décrites sont analysées selon un certain nombre de "points de vue" définis dans la méthode ORBA. Ces "points de vue" sont choisis de façon à traiter tous les aspects importants pouvant jouer un rôle dans l'exercice des fonctions.

Les "points de vue" peuvent globalement être répartis entre:

Les "points de vue" sont regroupés en cinq "caractéristiques principales" qui permettent des comparaisons entre fonctions en matière de structure (les profits ORBA). La structure de ces "caractéristiques principales" de points de vue est la suivante:

Après l'analyse de fonctions, le spécialiste en analyse de fonctions, attribue les points à chaque "point de vue" entrant en ligne de compte. Le nombre de points dépend de la mesure dans laquelle un tel "point de vue" est exigé et s'inscrit dans le cadre d'un exercice adéquat de la fonction. Le nombre de points est déterminé séparément par "point de vue" pour chaque fonction. Au fur et à mesure que les connaissances, l'étendue de la fonction, le travail et l'autorité augmentent, davantage de points sont attribués aux "points de vue" en question. Cette «évaluation» s'effectue à l'aide d'un ou de plusieurs tableaux par "point de vue". Il s'agit d'un travail de spécialiste. Un manuel - la clé du système - dans lequel la méthode ORBA est établie reprend des prescriptions pour l'analyse par "point de vue" et l'évaluation en points. Pour favoriser l'uniformité de cette évaluation, on utilise également un vaste matériel de référence. Ce matériel de référence sert d'auxiliaire à l'évaluation grâce à des exemples normatifs et favorise l'interprétation univoque des schémas.

En matière de détermination de la hiérarchie d'une fonction, certains "points de vue" revêtent davantage d'importance que d'autres. C'est pour cette raison que des rapports d'importance entre les "points de vue" ont été déterminés de commun accord. On utilise pour ce faire des "facteurs de pondération".Ces facteurs de pondération sont définis dans la méthode et ne dépendent pas de la nature des fonctions étudiées, ni de la nature de l'entreprise, etc. Ils sont repris dans l'aperçu des "points de vue".

Le nombre de points attribués séparément par "point de vue" pour chaque fonction est à présent multiplié par le facteur de pondération fixe de ce "point de vue". On obtient ainsi les "points pondérés" de chaque "point de vue".

Le calcul des points pondérés des "points de vue" donne l'évaluation globale de cette fonction en points: le score ORBA. Ce total de points sert de référence pour le placement de la fonction dans un aperçu de hiérarchie. Cet aperçu est généralement appelé "liste de la hiérarchie des fonctions". Dans cette liste, toutes les fonctions étudiées sont reprises dans un ordre ascendant selon la hiérarchie des scores ORBA. Ainsi, la "valeur" relative de chaque fonction est déterminée par rapport à l'ensemble des autres fonctions.

La contribution d'une fonction à la réalisation des objectifs de l'entreprise dépend des responsabilités spécifiques associées aux activités propres à l'exercice de cette fonction. A partir de la caractéristique principale "responsabilités" on analyse quelles sont les responsabilités.Les responsabilités sont évaluées au moyen des points de vue "Problématique" et "Impact".

On entend par Problématique la façon dont sont traités les questions, les problèmes et les défis propres à la fonction, dans le cadre de l'espace défini par l'organisation."Problématique" est considérée en relation dans la mesure selon laquelle la pensée et l'agir sont liées à un encadrement dans une fonction.La Problématique est évaluée à l'aide des aspects "Complexité" et "Etendue de la fonction", qui sont étroitement liés.La Complexité permet de définir la nature et l'ampleur des questions et des problèmes propres à la fonction ainsi que le degré de difficulté de ces problèmes et la façon dont il faut les résoudre dans le cadre de l'exercice de la fonction.On entend par Etendue de la fonction l'espace délimité par l'organisation (structuré, organisationnelle, procédures, obligations, réglementations,...) pour décider et agir dans le cadre de la fonction.

On entend par Impact la nature et l'ampleur de la contribution d'une fonction à la réalisation des objectifs de l'entreprise. L'impact est évalué au moyen des aspects "résultat" et "influence".Le Résultat a trait à la qualité exigée de la réalisation des actions et de la prise de décisions ainsi que l'influence de ces actions et décisions sur l'organisation entière ou en partie, et sur les clients et les relations. La période pendant laquelle les conséquences se manifestent constitue également un élément d'analyse.L'Influence concerne les possibilités et les prescriptions (restrictives) présentes dans la fonction pour la réalisation de la contribution.

Pour que le titulaire de la fonction puisse penser et agir correctement, il doit posséder des connaissances. Ces dernières sont considérées ici comme un concept dynamique.En effet, les connaissances ne s'acquièrent pas uniquement par le biais de la formation et de l'enseignement, mais se développent également dans le cadre de l'exercice d'une fonction.Pour l'analyse des Connaissances, on tient compte de la relation entre le savoir et les capacités à sa mise en application.

L'analyse et l'évaluation du niveau de connaissances requis demandent une distinction entre les aspects "Niveau" et "Ampleur".On entend par "Niveau" le degré et l'approfondissement des connaissances nécessaires à l'exercice de la fonction. "L'ampleur" désigne le domaine d'application des connaissances exigées et le degré d'interpénétration des divers types de connaisances requis.

Les fonctions diffèrent selon le degré de communication, au sein ou à l'extérieur de l'organisation, nécessaire à la réalisation des objectifs de l'entreprise. L'importance des aptitudes sociales exigées est analysée à l'aide des points de vue "diriger", "capacité d'expression" et "contacts".

Le point de vue "Diriger" désigne la gestion directe ou indirecte des collaborateurs au sein d'une structure organisationnelle. Les résultats obtenus dépendent essentiellement de l'influence exercée sur les autres.L'évaluation de "Diriger" est effectuée à l'aide des aspects "Nombre de subordonnés / nature de la direction" et "Circonstances"."Nombre de subordonnés / nature de la direction" concerne les aspects : combien de personnes le titulaire de la fonction dirige-t-il, de quel type de gestion s'agit-il : directe, indirecte, technique, fonctionelle ou administrative ?L'aspect "circonstances" a trait au contexte propre à la direction et notamment aux facteurs défavorables tels que la dispersion géographique ou les fluctuations d'effectif en personnel.

On entend par "Capacité d'expression" les diverses formes d'expression écrite et orale nécessaires à la transmission d'informations dans le cadre de la fonction. Une attention particulière est accordée lorsqu'une conception personnalisée de l'information est requise.La Capacité d'expression est analysée et évaluée à l'aide des aspects "Matière" et "Qualité".La Matière désigne à la fois le contenu des informations transmises et la/les forme(s) d'expression requise(s). La maîtrise d'une langue étrangère bénéficie d'une attention particulière.La Qualité a trait à la présentation des informations, la relation avec le destinataire et le délai de réflexion dont le titulaire de la fonction dispose.

On entend par Contacts la mesure dans laquelle le titulaire de la fonction doit adapter son comportement à celui de ses interlocuteurs pendant le processus de communication.L'analyse porte donc sur des éléments tels que le tact, la capacité à se mettre à la place des autres et la serviabilité.Les Contacts sont analysés et évalués à l'aide des aspects "Influence/qualité" et "Relation fonctionnelle"."Influence/qualité": cet aspect concerne le fait de pouvoir percevoir et satisfaire les attentes des autres."Relation fonctionnelle": cet aspect accorde la priorité à l'analyse de la relation qu'entretient le titulaire de la fonction avec les autres en termes d'importance (de la fonction). Les intérêts et les objectifs des intéressés correspondent-ils ou s'opposent-ils à ceux du titulaire de la fonction.

Cette caractéristique principale se compose de trois points de vue, à savoir "Capacité de mouvement", "Attention" et "Caractéristiques spéciales".Ces points de vue concernent des critères qui ne se présentent pas dans toutes les fonctions.

Le point de vue "Capacité de mouvement" est d'application lorsqu'une fonction exige une maîtrise spéciale des mouvements.L'analyse et l'évaluation sont réalisées à l'aide des aspects "Maîtrise" et "Facteurs défavorables".On entend par Maîtrise le degré de précision qu'exige la réalisation d'opérations plus ou moins compliquées.Les Facteurs défavorables désignent les circonstances dans lesquelles les mouvements doivent être effectués et qui rendent les opérations plus ou moins difficiles (cf. les forces physiques, la rapidité des mouvements et les réflexes).

Toutes les fonctions exigent que leur titulaire fasse preuve d'attention, de concentration pour penser et agir. Cela est particulièrement vrai lorsqu'il s'agit de résoudre des problèmes (cf. point de vue "Problématique").Le point de vue "Attention" est analysé uniquement si l'attention et la concentration font l'objet d'exigences spécifiques.Cette Attention "extrême" est évaluée au moyen des aspects "Intensité" et "Durée".L'Intensité de l'attention et de la concentration est déterminée au moyen de quatre facteurs liés à la nature de l'objet d'attention, la sélectivité de la perception, la rapidité de traitement de l'information et la prévisibilité des situations.Deux facteurs jouent un rôle primordial dans le cadre de la Durée, à savoir: la durée de la période d'attention exigée et la fréquence de ces périodes lors de l'exercice de la fonction.

Pour un nombre limité de fonctions, le titulaire doit posséder une ou plusieurs caractéristiques particulières. Il s'agit principalement de facultés physiologiques ou de caractéristiques qui ne peuvent pas être acquises par une formation ou d'une autre façon et qui, bien qu'elles soient rares, sont indispensables à l'exercice de la fonction.L'analyse et l'évaluation sont réalisées à l'aide des aspects "Nature" et "Importance".Le concept de Nature désigne la capacité de distinction nuancée des couleurs, du goût et de l'odorat, des sons, du toucher, l'apparence physique et le sens artistique.L'Importance permet de définir si la nature de la caractéristique est indispensable à une (petite) partie ou à l'ensemble de la fonction.

On entend par Inconvénients les circonstances pouvant être physiquement et/ou mentalement préjudiciables au titulaire de la fonction ou l'exposer à des risques spécifiques.Les Inconvénients sont évalués s'ils constituent un facteur important lors de l'exercice de la fonction. Les inconvénients liés à un horaire de travail anormal et à des circonstances (pouvant être) non conformes à la loi sur les conditions de travail ne sont pas pris en compte.

Les inconvénients sont la seule caractéristique de la méthode ORBA que n'est pas obligatoirement utilisée pour l'évaluation de fonctions. Son application est en effet facultative et dépend des conceptions de l'organisation relatives à la politique salariale.On distingue quatre points de vue liés à cette caractéristique principale, à savoir l'effort physique/poids, l'effort physique/position, les conditions de travail et le risque personnel.

Ce point de vue désigne l'effort physique que doit fournir le titulaire d'une fonction pour placer ou maintenir un objet d'un poids donné dans la position souhaitée.L'évaluation est effectuée au moyen des aspects "Intensité" et "Durée/répétition".La notion d'Intensité désigne le volume de travail à fournir obtenu par la combinaison du poids exprimé en kilogrammes et de la longueur du bras exprimée en centimètres.La Durée/répétition concerne, comme son nom l'indique, la durée (temps x fréquence) de l'effort physique à fournir et le laps de temps pendant lequel l'effort est répété.

Ce point de vue désigne l'effort physique exigé pour maintenir une position donnée (statique) ou faire un mouvement spécifique (dynamique).Il se compose des aspects "Intensité" et "Durée".L'Intensité concerne l'importance de l'effort exigé pour maintenir la position et/ou faire le mouvement.La Durée a trait, comme son nom l'indique, à la durée (temps x fréquence) de l'effort physique.

Les Conditions de travail se réfèrent à la gêne qu'éprouve un titulaire de fonction suite à des phénomènes physiques ou psychiques.Les aspects utilisés pour l'évaluation sont l'Intensité et la Durée.L'Intensité concerne la nature et la perceptibilité des différents phénomènes individuels ainsi que le nombre de phénomènes qui se produisent en même temps.La Durée désigne, comme son nom l'indique, la durée (temps x fréquence) de la gêne.

Le Risque personnel concerne la mesure dans laquelle la capacité au travail est menacée.Ce risque est évalué à l'aide de deux aspects, à savoir la Gravité des lésions et les Risques de lésion.La Gravité des lésions concerne la mesure dans laquelle la lésion encourue a des conséquences sur la capacité de travail.Les Risques de lésion désignent les risques d'accident dans le cadre de l'exercice de la fonction compte tenu des mesures et des prescriptions de sécurité appliquées.

CP 130 Journaux - ORBA FONCTION DE REFERENCE

Définitif

10.01 REF

Prépresse

26/03/2003

Le rédacteur en chef dont relèvent la cellule graphique de la rédaction les journalistes, les photographes et le centre d'information.

quelque 20 collaborateurs, principalement des composeurs/metteurs en page, des reprographistes et infographistes.

La fonction se situe dans la cellule graphique (mise en page) de l'éditeur de journaux. Ce département et les départements infographie et rédaction (groupant les journalistes et les photographes) dépendent directement du rédacteur en chef du journal. Le département travaille en étroite collaboration avec la rédaction. A partir des textes et éléments photographiques fournis, les metteurs en page conseillent la rédaction quant à la meilleure façon de les reproduire. Le département se compose principalement de metteurs en page et est dirigé par le chef de section prépresse. L'infographiste du département est responsable du traitement des informations et illustrations et notamment de leur transformation en graphiques ou logos. Les collaborateurs du département travaillent dans le cadre d'un concept général; le chef de section et le responsable de la conception du journal veillent conjointement au respect sa mise en oeuvre. Ce concept est fait concrètement d'un certain nombre de conventions typographiques déterminantes pour l'identité et le style du journal.

Veiller à réaliser la mise en page du journal, devant répondre à des critères de qualité et d'efficience, par l'organisation et la mise en oeuvre optimale de collaborateurs et de ressources et par la surveillance de l'exécution ponctuelle des travaux, eu égard aux échéances quotidiennes.

Organiser les travaux journaliers et surveiller la qualité de la mise en page, de façon à réaliser les travaux conformément planning et en adéquation avec les conventions établies. Cela consiste notamment à:

Participer au développement de nouveaux concepts en matière de mise en page, en appui au style du journal et dans la ligne de la stratégie de marketing de l'entreprise. Cela consiste entre autres à:

Se charger de la mise en oeuvre efficiente des ressources et contribuer à optimiser l'organisation du travail, en fonction de l'amélioration continue du rendement de la division. Cela consiste notamment à:

Surveiller et accompagner l'intégration optimale des collaborateurs au sein de l'équipe, de façon à permettre l'exécution efficiente et aussi autonome que possible du travail. Cela consiste notamment à:

Charge de travail élevée, par la nécessité de travailler en permanence avec des échéances et par la réception tardive de textes ou d'illustrations.

Définitif

10.02 REF

Prépresse

26/03/2003

Le chef du département Mise en page, dont relève une quinzaine de collaborateurs: compositeurs/metteurs en page, infographistes et reprographistes

Aucun

La fonction se situe dans la cellule prépresse d'une entreprise d'édition de journaux, cellule faisant à son tour partie du département de mise en page. Ce département et les départements infographie et rédaction (groupant les journalistes et les photographes) dépendent directement du rédacteur en chef du journal. Les metteurs en page travaillent en étroite collaboration avec la rédaction. A partir des textes et éléments photographiques fournis, les metteurs en page conseillent la rédaction quant à la meilleure façon de les reproduire. Les metteurs en page travaillent dans le cadre d'un concept général; le chef de section et le responsable de la conception du journal veillent conjointement au respect sa mise en oeuvre. Ce concept est fait concrètement d'un certain nombre de conventions typographiques déterminantes pour l'identité et le style du journal.

Mettre en page les pages du journal, en intégrant les textes et illustrations de façon à reproduire les articles de manière attrayante, invitant le lecteur à les lire.

Se concerter avec les collègues quant aux aspects de mise en page Discuter du texte et de l'illustration avec les collaborateurs de la rédaction; les conseiller quant aux possibilités de reproduction. Se concerter avec le service publicité à propos des annonces et de leurs spécifications, en vue de leur reproduction. Signaler au département CTP/CTF les problèmes d'ordre technique ou de planning. Signaler les problèmes techniques et en discuter avec le service support. Participer aux réunions périodiques de concertation.

Mettre en page les pages du journal, en ce compris les pages non standard telles qu'annexes, actions, annonces, de concert avec la rédaction et eu égard au style du journal de façon à transformer le texte et les illustrations en un tout équilibré et typographiquement lisible. A cette fin:

Contrôler le résultat final de façon à pouvoir faire confectionner des supports d'impression corrects. Cela consiste notamment à:

Veiller conjointement à ce que les mises en pages soient transmises à temps ainsi qu'au bon fonctionnement du département. A cette fin:

Définitif

10.03 REF

Prépresse

26/03/2003

Le chef de la mise en page, dont relève une quinzaine de collaborateurs: compositeurs/metteurs en page, infographistes et reprographistes.

Aucun

La fonction se situe dans la cellule prépresse d'une entreprise d'édition de journaux, cellule faisant à son tour partie du département mise en page. Ce département ainsi que la rédaction (groupant les journalistes et les photographes) dépendent directement du rédacteur en chef du journal. L'image brute (digitale ou non) choisie par la rédaction est adaptée selon ses souhaits avant d'être préparée en vue de sa publication dans le journal. Le matériel traité est fourni aux compositeurs/metteurs en page qui l'intègrent dans leur mise en page définitive. Les images sont traitées quotidiennement, tant en noir et blanc qu'en couleurs.

Façonner et manipuler de l'imagerie afin de mettre à la disposition des compositeurs/metteurs en page une matière première permettant une bonne reproduction.

Domaines de responsabilité

Requérir de l'information auprès de la rédaction et auprès des collaborateurs de la mise en page; échanger de l'information avec ces mêmes acteurs.

Scanner du matériel image, des diapositives, photos et négatifs de films de façon à réaliser des illustrations digitales aptes à être façonnées plus avant durant le montage. Cela implique notamment:

Façonner techniquement de l'imagerie digitale sur la base de conventions établies et de connaissances professionnelles propres, de façon à pouvoir utiliser l'imagerie dans la mise en page digitale conformément aux impératifs techniques d'impression. Cela implique notamment:

Adapter l'imagerie à l'aide d'un logiciel graphique spécifique, de façon à obtenir la meilleure qualité de reproduction, eu égard aux contraintes techniques d'impression et en se basant, d'une part, sur les règles générales connues en la matière et, d'autre part, sur l'expérience et avis personnel. Cela consiste notamment à:

Exécuter diverses activités de soutien de façon à faciliter la qualité du travail propre à la fonction et à promouvoir la bonne collaboration avec les autres services. Cela consiste notamment à:

Définitif

10.04 REF

Prépresse

26/03/2003

Le coordinateur de la production dont relèvent hiérarchiquement un coordinateur CTP, un contremaître imprimerie, un contremaître expédition et fonctionnellement les collaborateurs de CTP, de l'imprimerie et de l'expédition.

Aucun

La fonction, située dans le département CTP d'une entreprise d'édition de journaux. Ce département est dirigé par le coordinateur. Le département CTP confectionne les plaques d'impression destinées à l'imprimerie et ce pour plusieurs titres de journaux. Les fichiers permettant la confection des plaques sont acheminés par voie digitale, au départ des différentes localisations des départements de mise en page. Le département CTP constitue de la sorte un maillon intermédiaire entre le prépresse et les rotatives. Les plaques marquées à l'aide d'un code barre, sont triées automatiquement par rotative. Pendant la confection des supports, le système génère un certain nombre de paramètres pour le réglage initial des rotatives. Les données sont transmises par réseau digital. Il importe de bien surveiller le déroulement de ce processus, de façon à pouvoir intervenir à temps en cas de survenance d'incident.

Confectionner et délivrer à temps des plaques d'impression de qualité aux presses rotatives, en traitant la mise en page acheminée par voie digitale, de façon à pouvoir réaliser une impression de qualité.

S'informer à la rédaction et auprès des metteurs en page, quant à la transmission de fichiers et signaler les erreurs de mise en page. Discuter de problèmes techniques avec des techniciens.

Charger et contrôler des fichiers digitaux contenant les pages à imprimer et accomplir un certain nombre de tâches préparatoires, de façon à permettre la bonne confection de plaques de qualité. Cela implique notamment:

Confectionner les plaques d'impression à l'aide d'équipements spécifiques, dans l'ordre du planning d'impression fourni, afin qu'elles soient disponibles à temps et conformes à toutes les exigences de qualité. Cela implique entre autres:

Exécuter diverses activités de soutien de façon à assurer la disponibilité de l'installation et à en éviter les arrêts. Cela comporte entre autres:

Définitif

10.05 REF

Prépresse

25/03/2003

Le chef du département Mise en page, dont relève une quinzaine de collaborateurs: compositeurs, compositeurs/metteurs en page, infographistes et reprographistes.

Aucun

La fonction se situe dans la cellule prépresse d'une entreprise d'édition de journaux, cellule faisant à son tour partie du département de mise en page. Ce département et les départements infographie et rédaction (groupant les journalistes et les photographes) dépendent directement du rédacteur en chef du journal. Les metteurs en page travaillent dans le cadre d'un concept général; le chef de section et le responsable de la conception du journal veillent conjointement au respect sa mise en oeuvre. Ce concept est fait concrètement d'un certain nombre de conventions typographiques déterminantes pour l'identité et le style du journal.

Réaliser des fichiers digitaux au départ de matériel 'texte' et d'annonces classées de façon à les reproduire correctement et clairement.

Signaler les erreurs supposées au gestionnaire de commande. Demander des informations au metteur en page graphique. Echanger des idées avec les autres collaborateurs et les opérateurs DTP. Dactylographier des textes dans la langue maternelle et éventuellement dans une langue étrangère.

Encoder des textes sur la base de directives reçues et dans l'ordre des commandes reçues, à l'aide d'un logiciel de composition de textes afin que ceux-ci puissent être traités de manière efficace par les opérateurs DTP dans la mise en page. Cela implique notamment:

Traiter les fichiers informatiques fournis en fichiers utilisables pour la mise en page. Cela consiste notamment à:

Réaliser des annonces classées correspondant aux attentes formulées par le client:

Définitif

20.01 REF

Presse

26/03/2003

Le chef de production dont relèvent directement le chef de section prépresse, le conducteur en chef rotatives, le chef de section expédition et indirectement les collaborateurs de ces services; ceci concerne une centaine de collaborateurs.

5 conducteurs, quelque 7 conducteurs adjoints et une vingtaine d'auxiliaires débobineurs.

La fonction se situe dans le département imprimerie d'un grand éditeur de journaux et de toutes boîtes. L'entreprise dispose de plusieurs presses rotatives, lui permettant d'imprimer différentes publications accompagnées de différentes éditions. L'imprimerie collabore étroitement avec le pré-presse, qui lui fournit les pages à imprimer sous forme digitale; à partir de ces données l'imprimerie élabore elle-même les supports servant à l'impression. Chaque rotative est desservie par une équipe de 4 à 6 personnes, composée d'un conducteur de presse, de deux conducteurs adjoints, complétée par trois aides-opérateurs: 2 débobineurs et 1 encreur. Le conducteur en chef gère plusieurs équipes de conduite de rotatives. L'environnement des éditeurs de journaux se caractérise par la brièveté et la ponctualité des échéances endéans lesquelles les travaux doivent s'exécuter; aussi des changements de dernière minute sont-ils fréquemment effectués. Tout ceci requiert de la part des différents collaborateurs une bonne collaboration et une souplesse d'exécution des travaux. La qualité du travail se marque e.a. dans la qualité et la gâche réduite à l'impression.

Planifier et surveiller l'exécution des ordres d'impression, afin que les résultats de la production soient disponibles à temps pour finition et distribution subséquentes, dans le respect de la qualité et des délais requis.

Planifier quotidiennement l'exécution des ordres d'impression, de façon à respecter le planning reçu et la qualité requise. Cela consiste notamment à:

Répartir et distribuer le travail au personnel, en concertation avec les conducteurs de façon à assurer une bonne occupation des collaborateurs, eu égard à leurs capacités spécifiques et en fonction des travaux à exécuter. Cela consiste entre autres à:

Contrôler le processus d'impression et procéder aux adaptations nécessaires, en concertation avec les conducteurs, de façon à réaliser les ordres d'impression dans les délais et en assurer la qualité. Cela consiste entre autres à:

Planifier de concert et surveiller l'exécution des entretiens techniques des installations d'impression, de façon à assurer un fonctionnement optimal des rotatives. Cela consiste entre autres à:

Contrôler conjointement le bon fonctionnement des presses rotatives, de façon à pouvoir assurer en permanence leur disponibilité. Cela consiste entre autres à:

Veiller au respect des consignes de sécurité. Cela consiste entre autres à:

Définitif

20.02 REF

Presse

03/07/2003

Le conducteur en chef dont relèvent 5 conducteurs, quelque 7 conducteurs adjoints et une vingtaine d'auxiliaires-débobineurs.

Fonctionnellement 1 à 2 conducteurs adjoints et quelques 4 auxiliaires-débobineurs.

La fonction se situe dans le département imprimerie d'un grand éditeur de journaux et de toutes boîtes. L'entreprise dispose de plusieurs rotatives, lui permettant d'imprimer différentes publications accompagnées de différentes éditions. L'imprimerie collabore étroitement avec le pré-presse, qui lui fournit les pages à imprimer sous forme digitale; à partir de ces données l'imprimerie élabore elle-même les supports servant à l'impression. Chaque rotative est desservie par une équipe de 4 à 6 personnes, composée d'un conducteur de presse, un à deux conducteurs adjoints, complétée par des auxiliaires-débobineurs. L'environnement des éditeurs de journaux se caractérise par la brièveté et la ponctualité des échéances endéans lesquelles les travaux doivent s'exécuter; aussi des changements de dernière minute sont-ils fréquemment effectués. Tout ceci requiert de la part des différents collaborateurs une bonne collaboration et une souplesse d'exécution des travaux. La qualité du travail se marque e.a. dans la qualité et la gâche réduite à l'impression.

Imprimer les différentes éditions de journaux du groupe (quotidien et toutes boîtes) dans le respect de la qualité, des délais et des rendements souhaités, afin qu'elles soient prêtes à être distribuées à temps, conformément au planning préétabli.

Répartir et distribuer le travail au personnel, de façon à assurer une bonne occupation des collaborateurs, eu égard à leurs capacités spécifiques et en fonction des travaux à exécuter. Cela consiste entre autres à:

Préparer le processus d'impression des journaux à partir des ordres reçus et décider du lancement en fonction des échéances, de façon à assurer l'impressionde manière efficace et dans les temps. Cela implique notamment:

Conduire, surveiller et mener à bien le processus d'impression des journaux afin que ceux-ci soient disponibles dans les délais pour la finition et la distribution; cela implique notamment:

Contrôler conjointement le bon fonctionnement de sa propre rotative, de façon à pouvoir assurer en permanence la disponibilité. Cela consiste entre autres à:

Exécuter/faire exécuter des tâches diverses afin d'induire un bon fonctionnement de l'équipe et un bon climat de travail; cela concerne entre autres:

Définitif

20.03 REF

Presse

26/03/2003

Le conducteur en chef dont relèvent 5 conducteurs, quelque 7 conducteurs adjoints et une vingtaine d'auxiliaires-débobineurs.

le conducteur

Aucun

La fonction se situe dans le département imprimerie d'un grand éditeur de journaux. L'entreprise dispose de plusieurs presses rotatives, lui permettant d'imprimer différentes publications accompagnées de différentes éditions. L'imprimerie collabore étroitement avec le pré-presse, qui lui fournit les copies sous forme digitale; à partir de ces données l'imprimerie élabore elle-même ses supports d'impression. Chaque rotative est desservie par une équipe de 4 à 6 personnes, composée d'un conducteur de presse, deux conducteurs adjoints, complétée par trois aides: 2 débobineurs et 1 encreur. L'environnement des éditeurs de journaux se caractérise par la brièveté et la ponctualité des échéances endéans lesquelles les travaux doivent s'exécuter; aussi des changements de dernière minute sont-ils fréquemment effectués. Tout ceci requiert de la part des différents collaborateurs une bonne collaboration et une souplesse d'exécution des travaux. La qualité du travail se marque e.a. dans la qualité et la gâche réduite à l'impression.

Assister le conducteur dans la préparation de la rotative et veiller au bon encrage de la machine, de façon à prévenir tout arrêt de production et à permettre la réalisation d'impressions dans le respect de la qualité, des délais et des performances requises.

Se concerter avec le conducteur au sujet de l'exécution du travail. Echanger des informations avec les collègues. Discuter de problèmes survenus avec le conducteur et avec le débobineur.

Exécuter en équipe, sur la presse rotative, un certain nombre de tâches préparatoires de façon à pouvoir lancer l'impression dans des conditions optimales, conformément aux exigences de délais et de qualité. Cela consiste notamment à:

Résoudre les problèmes d'encrage et d'impression au pupitre de commande ou à l'écran, de façon à réaliser l'impression conformément aux exigences de qualité souhaitée. Cela consiste entre autres à:

Réaliser des opérations de nettoyage et de (dé)montage, de façon à apprêter la rotative pour l'ordre d'impression suivant. Cela consiste entre autres à:

Remplacer le conducteur en cas d'absence momentanée de celui-ci, de façon à assurer la continuité de la production. Cela consiste entre autres à:

Définitif

20.04 REF

Presse

26/03/2003

Le conducteur en chef dont relèvent 5 conducteurs, quelque 7 conducteurs adjoints et une vingtaine de débobineurs-auxiliaires rotative.

le conducteur

Aucun

La fonction se situe dans le département imprimerie d'un grand éditeur de journaux. L'entreprise dispose de plusieurs presses rotatives, lui permettant d'imprimer différentes publications accompagnées de différentes éditions. Chaque rotative est desservie par une équipe de 4 à 6 personnes, composée d'un conducteur de presse, un à deux conducteurs adjoints, complétée par des auxiliairesdébobineurs. Le debobineur-auxiliaire rotative alimente la rotative en bobines de papier dont le poids varie entre 800 à 1700 kg, en fonction du tirage à imprimer et du nombre de pages du journal (une bobine se consomme en 40 à 55 minutes). L'environnement des éditeurs de journaux se caractérise par la brièveté et la ponctualité des échéances endéans lesquelles les travaux doivent s'exécuter; aussi des changements de dernière minute sont-ils fréquemment effectués. Tout ceci requiert de la part des différents collaborateurs une bonne collaboration et une souplesse d'exécution des travaux. La qualité du travail se marque e.a. dans la qualité et la gâche réduite à l'impression.

Alimenter la rotative en papier, en montant correctement des bobines de papier sur les différents débobineurs de la presse dans les conditions de sécurité, et prêter main forte aux rotatives, de façon à pouvoir exécuter l'ordre d'impression en conciliant qualité et économie de temps.

Echanger des informations avec le chef et les collègues à propos du planning, de l'exécution des travaux et des problèmes rencontrés; signaler les écarts et les pannes.

Alimenter la rotative en papier (en bobines) afin de permettre l'impression en continu dans les meilleures conditions de productivité ; cela implique notamment:

Apprêter conjointement la rotative, de façon à pouvoir démarrer rapidement l'ordre d'impression; cela implique notamment:

Apporter un soutien à l'équipe de la rotative afin d'accélérer les opérations d'entretien; cela consiste notamment à:

Définitif

20.05 REF

Presse

10/06/2003

Le conducteur en chef dont relèvent 5 conducteurs, quelque 7 conducteurs adjoints et une vingtaine d'auxiliaires-débobineurs.

Le conducteur.

Aucun

La fonction se situe dans le département imprimerie d'un grand éditeur de journaux. L'entreprise dispose de plusieurs presses rotatives, lui permettant d'imprimer différentes publications accompagnées de différentes éditions. Chaque rotative est desservie par une équipe de 4 à 6 personnes, composée d'un conducteur de presse, un à deux conducteurs adjoints, complétée par des auxiliaires-débobineurs. Le Débobineur alimente la rotative en bobines de papier dont le poids varie entre 800 à 1700 kg, en fonction du tirage à imprimer et du nombre de pages du journal (une bobine se consomme en 40 à 55 minutes). L'environnement des éditeurs de journaux se caractérise par la brièveté et la ponctualité des échéances endéans lesquelles les travaux doivent s'exécuter; aussi des changements de dernière minute sont-ils fréquemment effectués. Tout ceci requiert de la part des différents collaborateurs une bonne collaboration et une souplesse d'exécution des travaux. La qualité du travail se marque e.a. dans la qualité et la gâche réduite à l'impression.

Alimenter la rotative en papier, en montant correctement des bobines de papier sur les différents débobineurs de la presse dans les conditions de sécurité, de façon à pouvoir exécuter J'ordre d'impression en conciliant qualité et économie de temps.

Echanger des informations avec le chef et les collègues à propos du planning, de l'exécution des travaux et des problèmes rencontrés; signaler les écarts et les pannes.

Alimenter la rotative en papier (en bobines) afin de permettre l'impression en continu dans les meilleures conditions de productivité; cela implique notamment:

Collaborer à tenir son propre poste de travail opérationnel afin d'aider à assurer une production rapide et de qualité; cela consiste notamment à:

Approuvée

20.06 REF

Presse

13/03/2007

Le conducteur en chef dont relèvent 5 conducteurs, quelque 7 conducteurs adjoints et 3 à 4 débobineurs.

Le conducteur.

Aucun

La fonction se situe dans le département imprimerie d'un grand éditeur de journaux. L'entreprise dispose de plusieurs presses rotatives, lui permettant d'imprimer différentes publications accompagnées de différentes éditions. Chaque rotative est desservie par une équipe de 4 à 6 personnes, composée d'un conducteur de presse, un à deux conducteurs adjoints, complétée par plusieurs débobineurs. Le debobineur veille à alimenter les rotatives en bobines de papier dont le poids peut varier de 800 à 1.700 et même 3.500 kg, en fonction du tirage à imprimer et du nombre de pages du journal (une bobine se consomme en une trentaine de minutes). L'environnement des éditeurs de journaux se caractérise par la brièveté et la ponctualité des échéances endéans lesquelles les travaux doivent s'exécuter; aussi des changements de dernière minute sont-ils fréquemment effectués. Tout ceci requiert de la part des différents collaborateurs une bonne collaboration et une souplesse dans l'exécution des travaux. La qualité du travail se remarque e.a. dans la qualité et la gâche réduite à l'impression.

Alimenter les rotatives en bobines de papier, en les montant adéquatement sur les différents débobineurs des rotatives, dans les conditions de sécurité requises, de façon à pouvoir exécuter l'ordre d'impression en conciliant qualité et économie de temps.

Se concerter avec le chef et les collègues à propos du planning, de l'exécution des travaux et des problèmes rencontrés. Signaler les écarts et les pannes. Echanger des informations avec le service technique.

Surveiller régulièrement le niveau du stock journalier des bobines de papier, afin qu'elles y soient disponibles en suffisance et selon les qualités prévues au plan d'impression; cela implique notamment de:

Apprêter les bobines de papier, afin de permettre leur entreposage en stock journalier et leur acheminement opportun vers les dérouleurs prévus, prêtes à l'emploi; cela consiste notamment à:

Alimenter les rotatives en bobines de papier, afin de permettre l'impression en continu dans les conditions de productivité les meilleures; cela implique notamment de:

Signaler, détecter et (faire) remédier aux pannes des dérouleurs et des autres équipements, afin de garantir en permanence le bon fonctionnement des installations en toute sécurité.

Apporter un soutien à l'équipe des rotatives, afin d'accélérer les opérations d'entretien; cela consiste notamment à:

Maintenir l'ordre et la propreté sur le lieu de travail et appliquer les prescriptions de sécurité, de manière à instaurer des conditions de travail optimales.

Définitif

30.01 REF

Expédition

26/03/2003

Le chef d'atelier dont relèvent les chefs de section expédition.

6 à 12 collaborateurs (expéditeurs et aide-expéditeurs)

La fonction s'exerce dans le département expédition de l'entreprise. Les journaux sont acheminés directement de la rotative au département expédition, par un système de chaîne transporteuse. Le département expédition est chargé de leur insérer des cahiers pré imprimés ou autres publications. Une partie limitée des journaux est emballée sous film plastique et reçoit un adressage individuel. Les différentes éditions sont ensuite éclatées vers leurs différents canaux de distribution. L'environnement des éditeurs de journaux requiert des réactions rapides et une grande souplesse d'exécution compte tenu de la brièveté et de la rigueur des délais d'impression et de l'étroitesse des schémas de travail au sein du département expédition. Le chef de section affecte le personnel aux équipes et demande éventuellement le renfort d'intérimaires. Se composant de différentes machines de nature diverse, les postes de travail sont alloués en fonction du personnel disponible.

Assurer l'expédition des journaux dans leur forme correcte, à temps et à heure, en planifiant de façon efficiente et en utilisant au mieux les ressources disponibles, eu égard à l'organisation de travail donnée.

Planifier les opérations d'expédition des journaux en fonction des éditions programmées afin de garantir l'expédition des journaux à temps et à heure; cela implique notamment:

Répartir les tâches parmi différents postes de travail en fonction du personnel disponible, afin d'assurer une qualité de travail et un délai d'expédition conformes aux normes internes ; cela implique notamment:

Suivre et contrôler la procédure d'expédition des journaux afin d'assurer une productivité optimale; cela implique notamment:

Contrôler le bon fonctionnement des machines du service afin de leur conserver un haut niveau de production; cela consiste notamment:

Définitif

30.02 REF

Expédition

26/03/2003

Le chef de section expédition, dont relève une équipe de 6 à 12 collaborateurs, composée d'expéditeurs et d'aide-expéditeurs)

Aucun

La fonction s'exerce dans le département expédition de l'entreprise. Les journaux sont acheminés directement de la rotative au département expédition, par l'intermédiaire d'un système de chaînes de transport. Dans ce département il faut encore leur insérer des cahiers ou d'autres publications imprimées à l'avance. Une partie limitée des journaux est emballée sous film rétractable et est adressée individuellement. Les différentes éditions sont ensuite éclatées vers les différents canaux de distribution. L'environnement de l'édition des quotidiens exige de rapides réactions et une grande souplesse d'exécution compte tenu des délais serrés et rigoureux et de l'etroitesse du plan de travail au sein de l'expédition. Le chef d'atelier affecte le personnel aux équipes et demande éventuellement le renfort d'intérimaires. Les postes de travail (comprenant plusieurs machines de type différent) sont attribués au jour le jour selon le personnel d'équipe disponible.

Conduire différentes machines d'expédition de manière à réaliser l'expédition des journaux à temps et dans les conditions de qualité prescrites.

S'informer du travail auprès du chef direct ; lui signaler les incidents/problèmes. Echanger des informations avec les collègues, avec les techniciens et, occasionnellement avec les conducteurs de presse; former (sur le tas) les nouveaux collaborateurs et les intérimaires.

Prendre connaissance et préparer les opérations d'expédition au poste de travail assigné afin que celles-ci puissent être exécutées suivant les spécifications. Cela consiste notamment à:

Procéder au réglage des différentes machines de la ligne afin que celles-ci soient prêtes à exécuter le travail; cela comprend notamment:

Conduire le processus de finition afin de réaliser à temps les prestations requises en respectant les normes de qualité; cela implique notamment:

Exécuter diverses tâches de soutien afin de contribuer à une bonne exécution journalière des prestations du département; cela consiste à:

Définitif

30.03 REF

Expédition

26/03/2003

Le chef de section expédition, dont relève une équipe de 6 à 12 collaborateurs, composée d'expéditeurs et aide-expéditeurs

Aucun

Participer à la préparation de l'expédition des journaux imprimés de façon à ce que ceux-ci puissent être distribués à temps selon le mode prescrit et dans le respect des normes de qualité.

Participer à la préparation de l'expédition des journaux imprimés de façon à ce que ceux-ci puissent être distribués à temps selon le mode prescrit et dans le respect des normes de qualité.

S'informer du travail auprès du chef; lui signaler les incidents/problèmes. Echanger des informations avec les collègues du département.

Exécuter diverses actions de préparation du travail de façon à pouvoir accomplir les actions d'expédition prévues dans le respect des normes de qualité; cela implique notamment:

Collaborer à l'exécution des travaux journaliers de l'expédition, afin de pouvoir les expédier correctement et à temps; cela consiste notamment à:

Exécuter diverses tâches de soutien afin de contribuer à une bonne exécution journalière des prestations du département; cela consiste à:

Approuvée

30.04 REF

Expédition

13/03/2007

Le chef d'atelier expédition, dont relève une équipe de 6 à 15 collaborateurs, composée d'opérateurs expédition, d'expéditeurs et d'aide-expéditeurs.

Aucun

La fonction s'exerce dans le département expédition de l'entreprise. Les journaux sont acheminés directement de la rotative au département expédition, par l'intermédiaire d'un système de chaînes de transport. Dans ce département il faut encore leur insérer des cahiers ou d'autres publications imprimées à l'avance. Une partie limitée des journaux est emballée sous film rétractable et est adressée individuellement. Les différentes éditions sont ensuite éclatées vers les différents canaux de distribution. L'environnement de l'édition des quotidiens exige de rapides réactions et une grande souplesse d'exécution compte tenu des délais serrés et rigoureux et de l'étroitesse du plan de travail au sein de l'expédition. Le chef d'atelier affecte le personnel aux équipes et demande éventuellement le renfort d'intérimaires. Les postes de travail sont attribués au jour le jour selon le personnel d'équipe disponible. Les équipements (paramétrables et réglables) se composent demachines, telles  que les encarteuses, dérouleurs, enrouleurs, margeurs, empileuses, ficeleuses, palettiseuses.

Permettre l'expédition des journaux à temps et dans les conditions de qualité prescrites, en conduisant différentes machines de traitement des imprimés, conformément aux spécifications reçues.

S'informer du travail auprès du chef direct ; lui signaler les incidents/problèmes. Echanger des informations avec les collègues, avec les techniciens, avec les chauffeurs et, occasionnellement avec les conducteurs de presse; former (sur le tas) les nouveaux collaborateurs et les intérimaires.

Prendre connaissance et préparer les opérations d'expédition au poste de travail assigné, afin que celles-ci puissent être exécutées suivant les spécifications reçues. Cela consiste notamment à:

Procéder au réglage des différentes machines de son secteur, afin que celles-ci soient prêtes à exécuter le travail; cela implique notamment de:

Conduire le processus de finition, afin de réaliser à temps les prestations requises en respectant les normes de qualité; cela implique notamment de:

Exécuter diverses tâches de soutien, afin de contribuer à une bonne exécution journalière des prestations du département; cela consiste à:

Définitif

40.01 REF

Maintenance

29/09/2003

Le chef du service entretien, dont relèvent des électromécaniciens, des électroniciens et d'autres collaborateurs techniques.

Aucun

La fonction se situe dans le département de maintenance. Le département est chargé d'assurer la maintenance technique de la totalité du parc de machines des différents départements ; principalement dans le département CTP, la rotative et l'expédition.La bonne marche des machines se fonde sur un certain nombre de techniques mécaniques, électriques, pneumatiques et hydrauliques. La conduite est fortement automatisée (notamment par l'utilisation d'automates programmables). Le département de maintenance est chargé de résoudre les pannes survenant lors la production, de procéder aux réparations et d'assurer l'entretien préventif.

Assurer la disponibilité optimale du parc machines en remédiant aux pannes et en exécutant les entretiens préventifs et curatifs aux plans électrique et mécanique.

Echanger des informations avec les collègues de la production et se concerter avec les responsables des autres départements. Echanger des informations avec des techniciens extérieurs. Signaler les anomalies au responsable de la maintenance et à la direction de la production. Se concerter avec les collègues de la maintenance. Etablir des rapports de travaux accomplis et de dépannage.

Remédier aux pannes relevant des domaines mécanique, pneumatique, hydraulique, électrotechnique, électronique de base à partir de notifications reçues, de façon à assurer la continuité de la qualité de la production. Cela consiste notamment à:

Exécuter les réparations planifiées ainsi que les modifications mineures relevant des différents domaines techniques au moment prévu cette fin et sur base de la mission préparée. Cela consiste entre autres à:

Participer à la réalisation et à l'optimisation de l'entretien préventif de façon à éviter les pannes et arrêts. Cela consiste entre autres à:

Définitif

40.02 REF

Maintenance

26/03/2003

Le chef du service entretien, dont relèvent électroniciens, électromécaniciens et d'autres collaborateurs techniques.

Aucun

La fonction se situe dans le département de maintenance. Le département est chargé d'assurer la maintenance technique de la totalité du parc de machines des différents départements; principalement dans le département CTP, la rotative et l'expédition. La bonne marche des machines se fonde sur un certain nombre de techniques mécaniques, électriques, pneumatiques et hydrauliques. La conduite est fortement automatisée (notamment par l'utilisation d'automates programmables).Le département de maintenance est chargé de résoudre toutes les pannes survenant lors la production, de procéder aux réparations et d'assurer l'entretien préventif.

Garantir la disponibilité permanente de l'ensemble des outils de l'entreprise au niveau de tout ce qui concerne l'électronique, par l'exécution d'un entretien préventif et curatif et de prestations de développement.

Se concerter avec les opérateurs à propos des pannes constatées; donner des explications aux chefs et aux opérateurs à propos des interventions; recueillir des informations techniques auprès des fournisseurs de machines (en français et en une autre langue); fournir des explications et défendre des propositions en groupe de travail.

Intervenir de manière préventive, d'initiative ou sur demande des services, sur l'électronique de l'ensemble des machines et matériel afin d'optimiser le fonctionnement de l'ensemble; cela comporte entre autres:

Intervenir en cas de panne dans le système de commande afin de remettre le matériel en état le plus rapidement possible; et réduire les arrêts au minimum cela implique notamment:

Participer au développement de projets internes touchant à l'électronique afin de contribuer à l'amélioration et à l'évolution des installations; cela comporte notamment:

Définitif

40.03 REF

Maintenance

22/09/2003

Le chef de maintenance dont relève une équipe d' environ quinze collaborateurs techniques, parmi lesquels des graisseurs, des mécaniciens, des électromécaniciens, des électriciens, un ou plusieurs techniciens fluides et des collaborateurs cafétéria et nettoyage

Aucun

Le chef de maintenance est responsable de l'équipe du personnel technique. Chaque collaborateur technique est actif dans sa discipline et se charge de l'entretien technique du parc de machines, de l'imprimerie et des bâtiments. Les collaborateurs techniques disposent, à cet effet, de leur propre boîte à outils et d'un atelier. Les travaux spécialisés et de grande envergure sont confiés à des sous-traitants.

Garantir le maintien en bon état de fonctionnement des machines, des installations, des équipements et des bâtiments en exécutant des missions de maintenance préventives et remédier aux perturbations et exécuter des réparations de constructions mécaniques (partie mécanique, pneumatique et hydraulique).

Echanger avec le personnel de production et avec sa direction, des informations relatives aux problèmes techniques. Signaler les particularités au chef de maintenance et au chef de production. Se concerter avec les collègues du service technique et échanger des informations avec les techniciens de firmes extérieures.

Remédier aux perturbations d'ordre mécanique, pneumatique et hydraulique à partir des avis d'incidents techniques reçus, de façon à permettre la poursuite ou la reprise des activités (de production) en toute sécurité. Cela consiste notamment à:

Effectuer les entretiens préventifs et les révisions en fonction du planning ou des missions émanant du chef de maintenance, de façon à réduire au maximum les perturbations et les arrêts. Cela consiste entre autres à:

Exécuter des activités de soutien exigées, telles que:

Définitif

40.04 REF

Maintenance

22/09/2003

Le chef de maintenance dont relève une équipe d'environ 15 collaborateurs techniques parmi lesquels des graisseurs, des mécaniciens, des électromécaniciens, des électriciens, un ou plusieurs techniciens fluides et des collaborateurs cafétéria et nettoyage

Aucun

Le chef de maintenance est responsable de l'équipe du personnel technique. Chaque collaborateur technique est actif dans sa discipline et se charge de l'entretien technique du parc de machines de l'imprimerie et des bâtiments. Les collaborateurs techniques disposent, à cet effet, de leur propre boîte à outils et d'un atelier. Les travaux spécialisés et de grande envergure sont confiés à des sous-traitants.

Garantir le maintien en bon état opérationnel des machines, des installations, des équipements et des bâtiments en exécutant des missions de maintenance préventives et curatives électrique et électronique simple.

Echanger avec le personnel de production et avec sa direction, des informations relatives aux problèmes techniques. Signaler les particularités au chef de maintenance et au chef de production. Se concerter avec les collègues du service technique et échanger des informations avec les techniciens de firmes extérieures.

Remédier aux perturbations d'ordre électrique et électronique limitée, à partir des avis d'incidents techniques reçus, de façon à permettre la poursuite ou la reprise des activités (de production) en toute sécurité. Cela consiste notamment à:

Effectuer les entretiens préventifs conformément au planning ou aux missions émanant du chef de maintenance, de façon à réduire au maximum les perturbations et les arrêts. Cela consiste entre autres à:

Exécuter des activités de soutien exigées, telles que:

CP 130 Editeurs de Journaux - Classification sectorielle des ouvriers

Caractéristiques: des classes de largeur variable (3x10 points ORBA,4x15 points ORBA et 3 x 20 points ORBA)

Selon la CCT, l'employeur doit insérer la fonction du titulaire de fonction dans des classes de fonctions sur base de la fonction d'entreprise exercée.

Lors de la mise en place de la classification des fonctions, l'employeur se sert du manuel des fonctions de référence.

L'objectif est de déterminer à quelle classe de la CCT appartient chaque fonction réelle existant dans chaque entreprise. Il faut pour cela procéder à une comparaison (avec les fonctions de référence), à une évaluation et à une classification finale. La responsabilité de la classification est du ressort de l'employeur.

Le manuel des fonctions répertorie 17 fonctions de production de référence pour les journaux quotidiens. La classification de chaque fonction de référence est également connue.

Remarque: il est recommandé de lire l'ensemble des fonctions reprises dans le manuel des fonctions.

L'insertion des fonctions existant dans l'entreprise (les "fonctions réelles") doit se faire avec précaution. C'est la raison pour laquelle il importe d'avoir une idée précise de toutes les tâches qui sont reprises dans la fonction. L'employeur se charge de récolter les données de la fonction et de les consigner dans une description de fonction, basée sur le questionnaire standard établi par le détenteur du système ORBA. La description des tâches est transmise pour information au conseil d'entreprise ou, à défaut, à la délégation syndicale ; ceux-ci pourront faire part de leurs remarques.

La fonction réelle doit d'abord être bien cernée, il faut constater tout d'abord la nature essentielle des tâches. On recherche alors dans le manuel, la fonction de référence (ou les fonctions de référence) qui convient (conviennent) le mieux pour chaque fonction réelle, autrement dit, la fonction de référence qui y ressemble le plus. Les fonctions dans le manuel de fonctions sont réparties à cet effet en classes de fonctions par discipline (prépresse, presse, expédition et entretien).

Il arrive que plusieurs fonctions de référence puissent convenir comme fonction de référence par ce qu'elles ressemblent en partie à la fonction réelle.

Remarque: lors de la recherche des fonctions de référence, ne vous basez pas uniquement sur le nom de la fonction. Lors de la comparaison (fonction réelle/fonction de référence), il est important de tenir compte également du contenu complet de la fonction.

La fonction réelle doit être comparée avec la (les) fonction(s) de référence choisie(s). Cela revient à dire qu'il faut examiner en quoi la fonction de référence convenant le mieux, diffère de la fonction réelle. II se peut que le nombre de tâches de la fonction réelle soit supérieur ou soit inférieur à la fonction de référence.

Remarque: il est recommandé de consigner les différences concernant les tâches (en plus et/ou en moins), en veillant toutefois à ce que l'objectif général de la fonction ne soit pas compromis.

II faut à présent déterminer "la valeur et/ou l'importance" de ces différences, relevées lors de l'étape précédente. S'agit-il de légères différences, par exemple dans la structure organisationnelle? Les tâches supplémentaires et/ou manquantes font-elles partie des tâches essentielles ou se situent-elles dans un autre domaine?

Il faut déterminer si ces tâches sont "inhérentes à la fonction" (autrement dit, s'il s'agit de tâches appartenant logiquement aux tâches essentielles), ou si elles sont étrangères à la fonction (autrement dit, s'il s'agit de tâches appartenant à un domaine complètement différent).

Lors de "l'évaluation" des différences entre les tâches, il convient d'appliquer les règles suivantes:

Lorsque les différences de tâches sont peu nombreuses, on peut presque toujours en conclure que la fonction réelle = la fonction de référence. La classe de CCT de la fonction de référence s'applique par conséquent également à la fonction réelle.

Lorsque les différences au niveau des tâches sont nombreuses et divergent des tâches essentielles, il faut généralement en déduire que la fonction réelle doit être comparée à plus d'une fonction de référence. Dans ce cas, il faut examiner dans quelles classes de la CCT ces fonctions de référence sont réparties:

Pour une très faible partie des fonctions réelles, il se peut qu'une comparaison avec deux ou (maximum) trois fonctions de référence s'avère impossible, ou que les classes de fonctions de référence soient trop différentes, ou même qu'aucune fonction de référence n'existe de sorte que la fonction réelle ne peut être affectée à une classe.

Dans ce cas, le problème est soumis au comité de pilotage sectoriel.

Le comité de pilotage décide:

La décision finale revient ensuite au comité de pilotage.

1. Analyste-programmeur d'ordinateur pour techniques de composition

2. Programmateur d'ordinateur pour techniques de composition

Un infographiste est un travailleur qui réalise un ensemble infographique en utilisant des techniques relevant du domaine de la typographie, de l'image et de la couleur, selon les instructions fournies par un journaliste et sous le contrôle de celui-ci, avec des éléments donnés ou des éléments qu'il crée lui-même.

1. Chaque travailleur est inséré dans la nouvelle classification et dans le nouveau barème entre le 1/6/2007 et le 30/9/2007.

Le nouveau barème sera appliqué le 1er octobre 2007.

Cette insertion dans la nouvelle classification des fonctions et tous les effets éventuels au niveau du revenu individuel sont communiqués individuellement et de manière aussi transparente que possible à chaque travailleur, en faisant mention de l'application spécifique des conventions d'entreprise existantes.

Le 1er octobre 2007, une compensation sera accordée pour la non-application des nouveaux barèmes au 1er janvier 2006, sous forme d'une prime égale à 25 EUR brut par mois preste entre le 1er janvier 2006 et le 30 septembre 2007. Cette prime sera payée aux seuls travailleurs en service à la date de paiement tombant sous l'application des nouveaux barèmes. Les modalités d'assimilation sont celles qui sont en vigueur pour le paiement de la prime de fin d'année. Les travailleurs à temps partiel recevront un montant au prorata de leurs prestations.

Au niveau de l'entreprise, il peut être convenu de remplacer la prime par un avantage équivalent.

Si l'insertion des travailleurs dans la nouvelle classification et barèmes n'est pas terminée au 30/9/2007, les entreprises devront:

2. A l'occasion de cette insertion, on ne procédera pas à des modifications statutaires, p.ex. un passage du statut ouvrier à celui d'employé, ou de la CP 130 à la CP 218 ou inversement.

3. Suite à l'insertion dans les nouveaux barèmes, des écarts barémiques apparaîtront lorsque le salaire réel est inférieur ou supérieur au nouveau salaire barémique. Le travailleur est informé personnellement de ces écarts.

3.4. Les sursalaires créés dans le cadre de la classification des fonctions par l'application des barèmes intermédiaires sont absorbés par l'étape intermédiaire suivante.

4. L'application de la nouvelle classification ne peut ni interférer avec celles des dispositions des conventions d'entreprise existantes, ni les remettre en cause.

Les fonctions qui augmentent se trouvent dans les classes 2,5,6,7 et 9. Pour des raisons budgétaires, ces augmentations sont programmées.

Au 1er octobre 2007,50,76 % de l'écart entre l'ancien et le nouveau barème est implémenté.

Ceci implique une augmentation du coût salarial de 1 %, soit un effort supplémentaire de 0,25 % par rapport à l'accord 2005-2006.

Absorption des sursalaires accordés dans le passe dans le cadre de problèmes de classification.

Les sursalaires existants n'augmentent pas.

L'application de la nouvelle classification ne peut ni interférer avec celles des dispositions des conventions d'entreprise existantes, ni les remettre en cause.

a)

b)

 

Convention collective de travail applicable: (pour lire le texte intégral, cliquez sur le n° d'enregistrement).

Date CCT
18/10/2007
N° d'enregistrement
86226
Début de validité
01/10/2007
Fin validité
-
Date de dépôt
09/11/2007
Date d'enregistrement
08/01/2008
Sujet
classification des fonctions
MB Avis Dépôt
24/01/2008
Force obligatoire
-
CCT rendue obligatoire par Arrêté Royal du
06/02/2009
Publié au Moniteur Belge du
14/04/2009
Mots clés
CLASSIFICATION DES FONCTIONS

Historique
01/10/2007 31/12/2999 03 Classification professionnelle